Une journée type de Yovos avec enfants, cela commence à 6h30.
7h30, départ pour l'école à 12 minutes à pied. |
Il fait déjà 30° et toujours très humide. Nous avons appris à boire nos café ou thé tiédasses pour ne pas dégouliner de sueur sur le chemin de l'école.
Avant de partir, Marie ouvre la cage des poules et leur donne du maïs. |
Devant l'école arrêt-minute pour les voitures. |
Marie en 5°, Emma en CM2 et Lilas en CP commence tous les jours l'école à 7h45 jusqu'à 11h45, du lundi au vendredi.
Il n'y a pas de cantine et les cours reprennent à 15 heures jusqu'à 17h en primaire et 18h au collège.
A part celui du matin, je fais tous les autres trajets en voiture car il fait vraiment trop chaud. Beaucoup d'enfants sont conduits par des chauffeurs.
Lilas en dernier rejoint sa classe double niveau CP-CE1. |
Emma et Lilas n'ont pas cours l'après-midi les lundi, mercredi et vendredi après-midi.
Marie au collège n'a pas cours non plus le vendredi après-midi mais ça c'est un coup de chance !
(Voir page Ecole Montaigne).
Une fois les filles déposées, Jacques part courir. Moi je pars avec un groupe faire de la marche rapide sur la plage une fois par semaine.
Le matin, nous nous installons dans notre bureau commun, Jacques travaille pour moitié à la maison pour profiter d'une connexion à l'internet bien meilleure qu'à son bureau.
Moi je fais un peu de paperasses pour la France ou ici et bien sûr le blog.
Vous remarquerez les jolis pieds de bureaux à base de cartons de déménagements.
A 8 heures, arrivent Raphaël et Frédéric. Raphaël est le gardien de jour, qui s'occupe aussi de l'arrosage et de l'entretien du jardin.
Frédéric est notre cuisinier. Il s'occupe des repas, de la vaisselle et aussi du ménage du rez-de-chaussée.
A 10 heures arrive Marguerite notre "Dada". Une Dada ici c'est une gouvernante-nurse-femme de ménage... mais le terme signifie aussi "grande soeur" et les autres employés l'appellent d'ailleurs "Dada" et non Marguerite.
Dada s'occupe des chambres et des sanitaires, du linge et du repassage. A l'occasion elle va aussi chercher les enfants à l'école et ça je crois qu'elle aime bien.
Nous déjeunons vers 12h30-13heures. Ici c'est difficile de se passer d'un cuisinier. Frédéric fait les courses quotidiennement avec sa moto. Il faut aller au marché pour les fruits et légumes, au port pour le poisson, dans différentes supérettes pour l'épicerie. Nous commandons poulets et canards à Nicolas qui livre à domicile... Il faut savoir choisir les produits, où les trouver, marchander et pour les Yovos c'est toujours plus cher... Enfin, il faut laver à l'eau de Javel tous les fruits et légumes. Un boulot à plein temps !
Le week-end, il y a seulement notre deuxième gardien, Amoussou, qui remplace aussi Raphaël les jours fériés.
Après le déjeuner, Lilas et Emma s'occupent de leurs tortues. Voir page Nos animaux.
Nous, les parents, nous faisons souvent la sieste. C'est le seul moment où nous utilisons la clim, le reste du temps nous mettons en route les ventilateurs sur pieds que nous avons installés dans chaque pièce.
Nous laissons aussi toutes les fenêtres (avec moustiquaires) ouvertes pour profiter de l'air de la mer, enfin quand il y en a.
A 14h45, retour à l'école selon les jours ou jeux à la maison et devoirs jusqu'à 17h30 où nous partons au centre équestre.
Je monte les lundi et jeudi, Marie et Emma ont cours les mercredi et vendredi dans deux cours successifs à 18h et 19 heures.
Je fais des allers-retours ou je m'installe avec d'autres parents au bar du club à côté de la carrière. La nuit tombe tôt, vers 19 heures.
Je bois une bière et Lilas une grenadine, il fait bon et on papote, c'est vraiment sympa à part les moustiques !
Et là le vrai grand luxe, celui qui j'apprécie le plus : quand je rentre du cheval, un plat tout prêt laissé par Frédéric nous attends dans le four....
Je monte les lundi et jeudi, Marie et Emma ont cours les mercredi et vendredi dans deux cours successifs à 18h et 19 heures.
Je fais des allers-retours ou je m'installe avec d'autres parents au bar du club à côté de la carrière. La nuit tombe tôt, vers 19 heures.
Je bois une bière et Lilas une grenadine, il fait bon et on papote, c'est vraiment sympa à part les moustiques !
Et là le vrai grand luxe, celui qui j'apprécie le plus : quand je rentre du cheval, un plat tout prêt laissé par Frédéric nous attends dans le four....
Une fois par semaine je vais faire les grosses courses à Erevan, le seul centre commercial de Cotonou, avec un supermarché « U, les nouveaux commerçants au Bénin ».
Il est géré par une famille française d’origine arménienne (comme son nom l’indique) dont le grand-père Marcel est arrivé il y a 30 ans.
On trouve beaucoup de choses, mais il y a aussi des ruptures de stocks importantes.
Donc on prend ce qu’il y a et quand on aime et que ce n’est pas périssable, on stocke ! Il faut se méfier des prix car ce ne sont pas les mêmes repères qu’en France : le reblochon ou les yaourts français (comme tous les produits « avion ») sont au prix de l’or quand le filet de bœuf coûte l’équivalent de 9€ le kilo et les fruits et légumes locaux quelques centimes.
La difficulté à Cotonou c’est que l’on ne trouve pas tout au même endroit, que la ville est très étendue et sans aucun numéro ni nom de rue.
Il faut donc prendre la voiture tout le temps et compter sur la solidarité et le téléphone arabe qui fonctionne à plein régime : on partage les bons plans et on s’accompagne mutuellement pour commander dans une échoppe des fraises qui arrive du Burkina-Faso, trouver LA boutique (chinoise) vendant des chaussures de sport pour enfant pour l’école, acheter du tissu ou des vêtements au marché aux fripes, des nattes en plastique (en fait des tapis de prière) devant la grande mosquée. On s’échange aussi beaucoup les téléphones des artisans pour faire faire des meubles en rotin, des rideaux, des meubles en fer forgé ou en bois, car bien sûr pas un Ikea à l’horizon :).
Pour les boissons, on trouve partout des dépôts de la SOBEBRA, une des grosses industries du pays qui met en bouteille et commercialise différentes bières et boissons fabriquées pour certaines sous licence Guiness ou Coca-Cola.
Nous achetons en caisses consignées de la Béninoise (bière locale) et de la Castel (que l’on trouve partout en Afrique), des Fantas orange pour les enfants et de la « Posso Gaz ».
Cette eau minérale de Possotomé est captée à la source d'une ville éponyme du Sud Bénin, elle est embouteillée au naturel ou gazéifiée.
Enfin, pour l’eau « courante » nous nous fournissons chez Augustin (photo ci-dessous) qui nous vend des bonbonnes consignées de 16 litres d’eau que Jak met en bouteilles à la maison.
L’eau du robinet n’est pas dangereuse à Cotonou au niveau bactériologique, mais les tuyauteries obsolètes et le sable la charge en métaux et la colore souvent en jaune.
Il est géré par une famille française d’origine arménienne (comme son nom l’indique) dont le grand-père Marcel est arrivé il y a 30 ans.
On trouve beaucoup de choses, mais il y a aussi des ruptures de stocks importantes.
Donc on prend ce qu’il y a et quand on aime et que ce n’est pas périssable, on stocke ! Il faut se méfier des prix car ce ne sont pas les mêmes repères qu’en France : le reblochon ou les yaourts français (comme tous les produits « avion ») sont au prix de l’or quand le filet de bœuf coûte l’équivalent de 9€ le kilo et les fruits et légumes locaux quelques centimes.
La difficulté à Cotonou c’est que l’on ne trouve pas tout au même endroit, que la ville est très étendue et sans aucun numéro ni nom de rue.
Il faut donc prendre la voiture tout le temps et compter sur la solidarité et le téléphone arabe qui fonctionne à plein régime : on partage les bons plans et on s’accompagne mutuellement pour commander dans une échoppe des fraises qui arrive du Burkina-Faso, trouver LA boutique (chinoise) vendant des chaussures de sport pour enfant pour l’école, acheter du tissu ou des vêtements au marché aux fripes, des nattes en plastique (en fait des tapis de prière) devant la grande mosquée. On s’échange aussi beaucoup les téléphones des artisans pour faire faire des meubles en rotin, des rideaux, des meubles en fer forgé ou en bois, car bien sûr pas un Ikea à l’horizon :).
Pour les boissons, on trouve partout des dépôts de la SOBEBRA, une des grosses industries du pays qui met en bouteille et commercialise différentes bières et boissons fabriquées pour certaines sous licence Guiness ou Coca-Cola.
Nous achetons en caisses consignées de la Béninoise (bière locale) et de la Castel (que l’on trouve partout en Afrique), des Fantas orange pour les enfants et de la « Posso Gaz ».
Cette eau minérale de Possotomé est captée à la source d'une ville éponyme du Sud Bénin, elle est embouteillée au naturel ou gazéifiée.
Enfin, pour l’eau « courante » nous nous fournissons chez Augustin (photo ci-dessous) qui nous vend des bonbonnes consignées de 16 litres d’eau que Jak met en bouteilles à la maison.
L’eau du robinet n’est pas dangereuse à Cotonou au niveau bactériologique, mais les tuyauteries obsolètes et le sable la charge en métaux et la colore souvent en jaune.
eh ben ça c'est complet !
RépondreSupprimerps : le mini short va à ravir à Jack !
Armelle (je signe car pirate le compte de Hub !)
Moi je dis qu´une année à ce régime là et la vie en France va te sembler proche du goulag!
RépondreSupprimerPS: il y a Miss France qui vient d´appeler, elle voudrait que Jak lui rende son short pour le prochain défilé.